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Ce blog contient des fictions composées, pour la plupart, de scènes osées, voir érotiques entre hommes. Si vous êtes sensibles à ce genre de sujet, veuillez passer votre chemin.

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  • : Les fictions de Nyu
  • Les fictions de Nyu
  • : Blog de fictions pour la plupart Yaoi. Il sera sujet de relation entre hommes, avec des scènes osées. Lecteur averti !
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Lundi 14 janvier 1 14 /01 /Jan 23:01

Une petite histoire, non yaoi, pour évacuer mon surplus d'imagination.

Un vide

 
Je ne supporte plus ce manque, ce vide qui m’oppresse le cœur à chaque minute, à chaque seconde. Je ne sors plus. Je ne mange plus. Je passe mes journées couchée, seule, dans ma chambre froide, vide. Incroyablement vide. Ses dernières paroles résonnaient encore dans ma tête. Un écho infernal qui me consumait de l’intérieur, lentement, comme un poison. Je sais que tout le monde parle derrière mon dos. Je m’en fiche. Ils peuvent penser et dire ce qu’ils veulent. Tout ce que je veux, c’est le revoir. Retrouver son corps brûlant, ses yeux profonds, son sourire enfantin, sa voix suave, son odeur, ses lèvres douces. Je donnerai mon corps, mon âme pour le voir une seconde. Pour une simple seconde. Je donnerai n’importe quoi.
Par Nyu - Publié dans : Imagination Débordante
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Mardi 15 janvier 2 15 /01 /Jan 22:41
Une toute nouvelle histoire pour commencer ce blog. L'idée m'est venue comme ça. J'espère en tout cas qu'elle va vous plaire. Bisous à tous. :)

Chapitre 1 : Rencontre.

 

 

Couché sur un lit dont le matelas me faisait mal au dos et dont le drap blanc me coupait la respiration, je regardais droit devant moi, observant le plafond d’un air pensif. Il y avait à peine trois heures que je m’étais réveillé ici avec un effroyable mal de tête et des membres engourdis. On m’avait appris que j’étais tombé du haut d’un escabeau, alors que je rangeais les marchandises dans les rayons. Je savais bien que ce boulot pourri allait me porter malheur. D’après les médecins, j’avais un genou fracturé, une côte foulée, et des hématomes un peu partout. En apprennent la nouvelle, j’avais demandé si je n’étais pas plutôt passer sous un camion. J’avais reçu un regard énervé et rempli de larme de ma mère qui n’avait pas apprécié la plaisanterie. Elle était restée plusieurs heures à mon chevet, attendant que je me réveille. En ce moment, elle devait sûrement discuter avec le médecin, après s’être assurée que j’allais bien, me laissant aux petits soins des infirmières. Ce dont je ne me plaignais absolument pas. En parlant d’infirmière, la porte s’ouvrit soudainement sur une jolie jeune femme en uniforme. Cet uniforme qui hante la plupart des fantasmes des hommes, surtout quand il est porté par une superbe brune aux yeux bleus, avec une poitrine à en faire sauter les boutons. Je me relevai, feignant d’avoir plus mal que je n’avais, le visage déformé par une légère grimace. Elle me jeta un regard inquiet et se précipita vers moi, posant une main aux ongles parfaits sur mon front. Je fermai les yeux à ce contact agréable, tout en écoutant sa douce voix :

- Monsieur, vous vous sentez bien ?

Je rouvris les yeux, et remarqua à mon plus grand plaisir que j’avais une vue plongeante dans le décolleté de ma charmante infirmière. Je pris ma voix la plus adorable :

- J’ai un peu mal au dos. Si seulement on m’apportait un autre coussin …

Comme je l’avais prévu, elle se hâta jusqu’à la porte et revient une minute plus tard avec une pile de coussins fraîchement lavés. Elle s’avança vers moi et glissa un coussin sous mon cou. Je me laissai faire, regardant d’un œil discret les jolies courbes de la jeune femme lorsque celle-ci se baissait légèrement en avant. Après qu’elle m’ait préparé une agréable couchette, je la remerciai avec mon plus grand sourire charmeur et elle partit, le rouge aux joues.

De nouveau seul, je passai une main dans mes cheveux bruns, les ébouriffants encore plus. J’avais une tête horrible alors pourquoi se formaliser de quelques mèches rebelles ? Je soupirai de lassitude d’être ainsi obligé de rester au lit. Pour passer le temps, je jetai un regard à ma chambre. Les murs étaient d’une couleur beigeâtre, pas très agréable au regard. Le sol était blanc et brillait légèrement aux lumières suspendues au plafond. La pièce était composée de deux lits, mais celui à coté du mien était vide. Je me demandai si j’aurais un compagnon, ou de préférence, une jolie compagne de chambre. Mais depuis que j’étais là, personne ne m’avait parlé d’un quelconque voisin.

Alors, que je regardais d’un œil soupçonneux la porte qui menait à la salle de bain, une autre infirmière entra dans la chambre. Un vrai moulin. Je tourna les yeux et observa la nouvelle venue : toute aussi charmante que la première, celle-ci avait de courts cheveux roux, avec des yeux marrons clairs. Elle avait des formes acceptables, et devait mesure dans les un mètre soixante. Elle s’approcha de moi d’un pas rapide et se posta à ma droite. Elle semblait de mauvaise humeur. Peut-être pas aussi charmante que ça.

- Virgil Combes ?

Je fis un signe de la tête.

- Je peux savoir pourquoi deux d’mes infirmières sont excitées comme des puces juste après s’être occupées de toi ?

Je haussai les épaules avec nonchalance.

- Ce n’est pas de ma faute si les filles réagissent comme ça en me voyant.

La jeune femme qui devait avoir dans les vingt-cinq ans me dévisagea de ses yeux légèrement maquillés, tellement intensément que ça me mit mal à l’aise. Je me trémoussai sur mon lit, mais gardai les yeux fixés dans les siens. Après un moment, elle eut un sourire puis rigola franchement, ce qui eut pour effet de me détendre un peu.

- Je t’aime bien p’tit gars. Mais si tu rends encore une de mes infirmières comme ça, tu auras affaire à moi. Et ton petit sourire charmeur ne marche pas sur moi.

Mes lèvres qui, une seconde auparavant étaient tirées en un sourire, retombèrent lourdement. La jeune femme se baissa alors vers moi et me murmura à l’oreille :

- Je suis lesbienne.

Puis, elle me fit un clin d’œil avant de sortir de la pièce, me laissant seul avec mes pensées.

 

Une semaine plus tard, mes hématomes commençaient à s’estomper. Je n’avais plus de trace sur le visage, au plus grand bonheur des infirmières. J’avais parfois l’impression d’être une bête de foire. Mais quel homme censé n’aimerait pas être entouré de femmes prêtes à obéir à la moindre demande ? Ma mère passait tous les jours, quittant plus tôt son boulot de comptable pour venir me voir et prendre de mes nouvelles. Je me remettais rapidement. Les médecins n’avaient plus aucune inquiétude. Mon genou était plâtré, immobilisant ainsi toute ma jambe. Ma côte me faisait de temps en temps souffrir, mais, avec les tonnes de médicaments que j’avalais, je ne ressentais plus la douleur.

Assis sur la cuvette des WC, je maudissais ma jambe inutile qui me gênait au plus au point. J’étais complètement handicapé, même plus capable de pisser debout. Après un moment, je remis tant bien que mal mon boxer et mon jean, me hissant sur la barre qui était fixée contre le mur. Au moment où j’allais me lever, je glissai sur le sol et me rattrapai de justesse avec un juron. Lassé, je me rassis correctement et me regardai dans la classe juste en face de moi. Avec mes cheveux bruns, ébouriffés et légèrement frisés qui me tombaient devant mes yeux gris clair, je me demandais franchement ce que je me trouvais toutes les filles. Je ne me trouvais pas particulièrement beau : j’avais un nez trop carré, des lèvres trop pleines, des pommettes trop hautes, un menton trop pointu.

Alors que je réfléchissais à cette question, j’entendis la porte s’ouvrir. Quelqu’un était entré dans la chambre. Curieux, je me relevai lentement, faisant bien attention de ne pas glisser, puis m’appuyai sur mes béquilles avant de pousser la porte. Je me retrouvai nez à nez avec un gars un peu plus jeune que moi, dans les dix-sept ans environ. Sous la surprise, je crus voir un elfe de World Of Warcraft et je recommençai à me poser des questions sur ma santé mentale. Mais c’était seulement ses longs cheveux blonds qui encadraient son visage fin et ses yeux étonnamment vert émeraude qui me dévisageaient sans aucune gêne. Je me surpris à le détailler de haut en bas : il avait des yeux en amandes, entourés de longs cils blond. Ses lèvres étaient fines et rosées. Il était un peu plus petit que moi de quelques centimètres. Il semblait maigre, mais son t-shirt noir laissait voir des bras fins mais musclés. Après un moment d’observation commune, il se décida à couper le silence, en tendant la main :

- Virgil je présume ? Je m’appelle Luka.

 J’hésitai un instant, puis finis par serrer sa main doucement. Il m’observait toujours avec ses yeux verts, et je commençai franchement à être irrité. Il eut alors un sourire moqueur, et se dirigea vers le deuxième lit de la chambre, qui était recouvert d’une valise et de quelques sacs.

- Je suis ton voisin de chambre, dit-il en s’installant sur un bout du matelas.

Il tourna son regard vers moi, et me lança d’un ton moqueur :

- Au faite, tu as la braguette ouverte.

Par Nyu - Publié dans : Love Hospital
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